Votre enseignante de yoga
On croit peut-être trop souvent qu’être professeure de yoga, c’est être en dehors de la réalité. Comment pourrais-je comprendre mes élèves ? C’est facile d’être zen quand on ne vit pas le stress en entreprise, la pression des objectifs…

Mon histoire avec le yoga
Commerciale pendant presque 15 ans, j’ai débuté le yoga 3 mois après la naissance de ma première fille. Attirée depuis des années par cette discipline, j’avais toujours préféré rester sur une activité physique plus intense. Je pensais (à tort) que j’allais m’ennuyer. J’ai découvert les postures et j’ai fait connaissance avec ma respiration. Je passais un moment pour moi sans penser à rien d’autre. Je ressortais chaque fois avec une énergie neuve et un apaisement général. Ce point d’entrée m’a permis de ressentir mon corps différemment, d’appréhender des espaces que je ne connaissais pas et de comprendre que l’on pouvait se faire du bien avec de la douceur et de la lenteur.
J’ai constaté peu à peu que le stress et la pression inhérentes à mon travail avaient moins d’emprise sur moi. Je me suis vu prendre de plus en plus de recul sur certaines situations qui m’auraient exaspéré auparavant.
Le yoga va bien au-delà du moment passé sur un tapis. Il est un chemin vers la connaissance de soi. C’est cela qui m’amène aujourd’hui à enseigner le yoga.
Ma formation
Après une première année à l’école de yoga d’Evian (EYE) basée sur le yoga de l’énergie, j’ai souhaité poursuivre ma formation à l’école de yoga de Lyon (EFYARA) dirigé par Boris Tatzky pour suivre un enseignement plus poussé sur l’anatomie et l’adaptation des postures à chaque personne.
Cette formation complète de 4 années jalonnée d’examens (anatomie/physiologie, aptitudes à enseigner, philosophie indienne et pranayama) apporte de solides connaissances nécessaires à l’enseignement du yoga. Pendant ces quatre années, j’ai été ma première élève. J’ai appris à pratiquer à la lumière des textes anciens, à me remettre en question, à penser et à voir différemment les évènements de la vie.
J’ai appris que l’humilité était meilleur maître que l’ego. Apporter du bien-être et de la mobilité est devenu mon quotidien dans mes cours. Je veille à adapter les postures et enchainements aux possibilités de chaque élève.